30 décembre 2009
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Ce matin, pris un bain et fait un gommage à la bergamotte, en lisant un article de Levi-Strauss, tiré du hors série du Nouvel Obs, chopé par hasard dans un Tabac Presse, avenue de La Libération. Pas trouvé l'édition de la Pléïade de ses oeuvres, l'autre soir, chez Mollat, épuisé avant Noël, m'a confirmé la libraire du rayon...
Et puis, cet aprèm, en buvant un café, régardé un docu sur la 5, "Voyage aux confins de l'Univers", avec des images fabuleuses, de galaxies multicolores, de naines blanches et autres trous noirs fascinants et terribles. J'ai coupé le son et la voix off pour poser dessus ce vieux morceau de JM Jarre que j'écoutais en boucle avant de découvrir les mélodies élégiaques de Genesis...
Je ne sais pourquoi ce lien entre une vision de l'univers extérieur à notre perception directe, l'oeuvre du "penseur sauvage" et la création artistique à travers le peintre espagnol en exil à Bordeaux, mais c'est peut être un paragraphe de Didier ERIBON dans un article du Nouvel Obs qui me donnera la clé...
"Tout Levi-Strauss est là, dans ces quelques lignes vibrantes, qui nous exhortent à considérer qu'aucune culture n'est supérieure aux autres, et que la richesse de l'humanité réside dans sa diversité, et donc dans la capacité à toujours savoir reconnaître une place à l'Autre".